Cher Gemba Coach,
Une hypothèse majeure de la pensée Lean est (à moins que j’aie tout faux) que les gens veulent sincèrement faire du bon travail, et la seule chose qui les en empêche, c’est un système médiocre.
En d’autres termes, c’est l’hypothèse que la plupart des gens ont une forte motivation intérieure. Mais certaines organisations (enfin, sans doute beaucoup) partent du principe que l’on ne peut
pas vraiment faire confiance à qui que ce soit pour faire son travail à moins de constamment le surveiller et le forcer à s’y conformer. Il m’est difficile de voir comment le Lean peut aider une
quelconque organisation sans changer d’abord cette hypothèse… pas vrai?
Débat intéressant…. et éternel. Puisque nous parlons d’hypothèses profondes, prenons un peu de recul et essayons de voir d’où viennent ces hypothèses.
Au XIXe siècle, Max Weber, un des pères fondateurs de la sociologie allemande, a étudié les grandes organisations qui apparaissaient à son époque et a défini un modèle « bureaucratique » idéal – la bureaucratie dans le bon sens du terme, et non dans le sens de « paperasserie ».
L’organisation idéale, pensait-il, serait caractérisée par :
• Des Rôles : Une division rigide du travail où les devoirs et les tâches de chacun seraient clairement définis.
• Des Règles : Des règles impersonnelles pour établir une chaîne de commandement, des processus et de l’obéissance.
• Mérite : Embaucher des personnes ayant des compétences spécifiques correspondant à leurs rôles et les promouvoir dans la chaîne de commandement en fonction de leur mérite.
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