A la fin des années 70, Toyota décida d’investir dans le développement des capacités managériales de ses managers intermédiaires. Masao Nemoto, le même cadre exécutif qui avait dirigé l’initiative réussie du Prix Deming de Toyota en 1965, lança un programme de développement dédié aux managers hors production, appelé le “Kanri Nouryoku Program” , “Kan-Pro” en court. Nemoto choisit de structurer cette initiative critique de développement du management sur le processus A3.
L’A3 est bien connu aujourd’hui dans la communauté lean. En tant que processus, en tant qu’outil, comme mode de pensée, de management et de développement d’autrui. La question récurrente porte plus sur l’origine de l’A3 et comment il est devenu une pratique usuelle. La réponse habituelle est qu’il est essentiellement venu de Toyota. Mais comment est-il devenu si courant chez Toyota? Et comment a-t-il évolué depuis son origine modeste d’outil, sur lequel on s’appuyait pour raconter une histoire d’amélioration de la qualité au travers d’un PDCA, sur un format de papier A3, comme le faisaient de nombreuses entreprises japonaises dans les années 1960 ?
Ce qui avait commencé chez Toyota comme un simple outil sur lequel raconter une histoire de PDCA est devenu quelque chose de plus: le processus A3 en est venu à personnifier la manière de manager de l’entreprise, dans un sens extraordinairement profond. Comment est-ce arrivé?
Lire l’interview de Isao Yoshino par John Shook.
Publié en 2016 dans “The Lean Post”, traduction : Catherine Chabiron, juillet 2017.
Pour connaître et exercer vos droits, notamment de retrait de votre consentement à l'utilisation des données collectées par ce formulaire, veuillez consulter notre politique de confidentialité.